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Singularités*

11 octobre 2011

razihabani

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11 octobre 2011

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18 décembre 2009

Désert

Primary_by_Duffzilla



Et la fille sur la Dune,
avec ses grands yeux noirs
et son drôle d'air de lune.

Elle a chanté
des mots coulants
doux comme avant
et moi j'ai recueilli chacun de ses souffles
au creux de mes doigts.
Entre mes mains ils sont devenus
des libellules.

Elle m'a parlé du désert
qu'elle avait en dedans.
Elle m'a parlé d'ailes blanches
pour défier le ciel brûlant
Et de l'essence
Et du noyau
de la vie.

Et tout à la fois dans sa voix
il y avait la chaleur du sable où l'on s'enracine
le manque, comme un cruel vide qu'on ne comble pas
et les mirages ondulants
d'un espoir hasardeux,
nomade.

_


4 décembre 2009

Echos

o



Gorgez l'atmosphère de vos humeurs visqueuses, et laissez-les exploser comme des fusées de détresse. Il faut prendre des risques. Peu importe si c'est laid. Creusez vos propres galeries dans la jungle des possibles, faufilez-vous. Seules les habitudes nous semblent fiables, mais rien n'est fiable. C'est une tour-chantier qui ne tient pas en équilibre sur ses petites pattes de fortune et qui risque de se casser la gueule à tout instant. La menace peut venir de tous les côtés, mais si on en a trop peur on reste tapi dans son trou, on attend, et puis finalement on passe sa vie à attendre. Je ne veux pas passer l'arme à gauche sans avoir volé, quitte à m'écraser ensuite au sol. De l'audace. Pas d'air sans audace. Un brin de culot et le ciel est à vous. Faites crépiter vos organes, ça alimente l'univers.



23 novembre 2009

Les bulles précoces

Mystic_Tree_by_sesfitts

*

*




*

Il faut que je trouve les mots

Maintenant

Avant d'oublier
tout ce que j'ai à dire

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22 novembre 2009

L'étranger

Green_by_Duffzilla










 


" Toujours ce déséquilibre perpétuel qui traîne entre mes pattes. Tu sais, ça va vite, et j'ai pas appris à me battre. Elle me file la frousse, la vie, elle me donne le vertige. Je suis un genre de mollusque, et je pète de trouille au fin fond de ma coquille. "

22 novembre 2009

Le plein du vide

seven_thirty_a_m__by_gregoriousone

____D'abord, la ville. La ville écrasante, la ville étouffante, dont les formes et les contours se détachent sur le ciel boudeur. Gris sur gris. Le grand clocher aux airs arrogants surplombe la jungle urbaine, et de là-haut il semble épier le moindre mouvement. Et voilà que les cloches entrent dans leur conflit quotidien, se cognent et résonnent, reproduisant cette danse infernale qu'elles exécutent tous les jours. Sept heures du matin. Peut-être les cloches se tairaient-elles si elles pouvaient entendre rouspéter les centaines de pères, mères et enfants contraints de s'arracher à leur lit. Mais elle ne le peuvent pas et continuent de s'entrechoquer. Plus loin, un vaste bâtiment qui semble dater d'une autre époque. La gare, et ses vieux trains ternes échoués près des voies ferrées comme des épaves. Le hall, où les gens passent par centaines sans se prêter attention. Et devant les quais, une jeune fille, sac sur le dos, visage lunaire, extraordinairement doux. Qui regarde et qui écoute, attentive. Un peu plus loin, un contrôleur distrait la regarde du coin de l'œil. C'est que la gamine a l'air désintéressé et serein des voyageurs. Il en a vu passer des gens, lui. Mais celle-ci semble rayonner au cœur de la foule trop pressée, la foule qui oublie d'attendre et de comprendre. Les portières s'ouvrent, la jeune fille monte et disparaît, comme engloutie par la machine dont les portes semblent être de grandes mâchoires claquantes. Le train s'en va, l'instant est clos. Le contrôleur soupire et retourne à ses occupations de contrôleur.

Si le monde ne s'arrête pas de tourner pour toi, alors arrête-toi pour écouter le monde.____





20 novembre 2009

Etat des lieux

    L'homme bleu, inconscient de la césure cervicale de la petite boule d'argile, la perle de substitution. Et qui suit le vend du Sud, ce vent qui l'emmène toujours plus au-delà. Et puis ya la jolie praline hérissée d'épines. Et lui et elles ils se culbutent sans arrêt. C'est presque magnétique. Comme deux hérissons qui s'attirent et se repoussent, incapables de supporter la morsure de l'aiguillon, et pourtant incapables de s'en passer. Ça va et ça vient. Jamais de la même façon, toujours dans la même direction. Et la terre vidée de son eau se morcelle, redevient disparate, une communauté de petites voix qui se contredisent, se cognent à des parois quel que soit le chemin qu'elles choisissent. Le nœud originel, ou la substitution ? Peu importe. C'est du pareil au même. Une barricade infranchissable faite de silence et de désirs compulsifs. Et elles se décomposent, petit tas de décombres fugrey_lady_by_tobieemantes, usées par le manque de ces deux petits lacs bleus si troublants, usées par l'absence, par ce trou béat creusé par personne et tout le monde à la fois. Et tout le monde, ça peut être si peu parfois. Il suffit d'un pour renverser un équilibre. Un seul. Il suffit que celui-là se frotte un peu à ce caillou organique humide et palpitant, et c'est fini. Le tout est redevenu un seul, et ce seul petit tout gonfle et nous étouffe, comme un tyran délicat, comme une lame dont on sait qu'elle va nous griffer mais qu'on adule. Il s'agit de fascination. Il s'agit de ce petit rien sans lequel on se noie. On prend une grande gorgée d'oxygène, on l'avale goulûment, on en gorge chaque petite fibre de vie. La fuite en est d'autant plus terrible. Mais c'est comme tenter de retenir du sable entre ses doigts. C'est cette démarche absurde de chercher le plein dans le vide. On ne peut pas embrayer ce processus. Et plus on tente de se rattacher à l'Avant, plus on perd le fil. Manque de chance et manque de cohérence. Ce petit puzzle humain plie bagage, rassemble les morceaux et se casse le plus loin possible, pour revenir au galop, quelques membres en moins. Il est là tout près, l'espèce de hérisson au rayonnement incroyable qui nous a arraché tous nos moyens et a chamboulé toute notre contenance. Juste derrière le mur dressé par la longue année de bordel monstrueux. Tout près et donc tellement loin. Il en faut si peu pour construire des façades. On s'échinera à foncer sur ces murs tête baissée et à créer des passerelles qui se désintègreront sous nos pas. Le pire est qu'on préfère s'y briser les os un par un plutôt que de rebrousser chemin. C'est le plus sûr moyen d'autodestruction. Il faut savoir que la personne la plus apte à vous assassiner c'est vous-même.

2 novembre 2009

La femme et le fou

Concert_by_Slawekgruca


Soit une jeune femme, appelons-la Anémone ( bien que son nom soit moche, ce n'est pas un argument que nous pouvons retenir contre elle ). Anémone a un mari, une jolie maison à la campagne, un emploi stable, théoriquement, tout va bien pour elle. Néanmoins, depuis quelques années, Rudolf, son mari un tantinet carriériste, il faut le reconnaître, s'absente de plus en plus régulièrement pour son travail. Il faut dire que le gaillard est ingénieur agronome, et qu'on ne rigole pas avec le boulot. Bref, il délaisse son épouse, ce qui ne semble d'ailleurs pas heurter sa conscience. Mais Anémone est un petit cœur tendre, un véritable chamallow qui a besoin d'affection. C'est dans ces conditions qu'elle se laisse séduire par James, son voisin, qui habite de l'autre côté de la rivière. Un soir que son mari est absent, elle va donc passer la nuit chez James ( ce qui se passe durant la nuit en question ne nous intéresse pas ). Le lendemain matin, elle se réveille de bonne heure : son mari revient d'un voyage d'affaire en Tchétchénie et elle doit être chez elle avant son retour. Pour rentrer, elle doit traverser le pont. Hélas, lorsqu'elle arrive devant le pont, elle trouve un fou à l'air menaçant, qui lui interdit le passage. Terrorisée, elle va donc voir Balthazar, le passeur, et lui demande de l'amener en bateau sur l'autre rive. Ce dernier lui demande donc de payer le prix d'un aller. Anémone fouille dans ses poches. Horreur, elle n'a pas une seule pièce. Elle lui explique alors, épouvantée, que "Siouplait m'sieur, je dois absolument rentrer chez moi, et il y a un fou sur le pont qui m'empêche de traverser, il me fait peur... je vous paierai plus tard !" . Balthazar refuse. Anémone, dépitée, retourne alors chez James et lui demande la faveur d'un peu de monnaie. Il refuse, sans donner d'explications. Anémone va donc trouver Jean-Sébastien-de-la-Brouette ( JS pour les intimes ), un excellent ami qui habite du même côté, et qui nourrit un amour passionnel pour Anémone depuis des années, mais à qui elle n'a jamais cédé. Elle lui explique toute l'histoire, y compris les raisons pour lesquelles elle n'était pas chez elle la veille, et lui demande un peu d'argent. Il refuse également, déçu par son comportement, n'approuvant pas l'adultère ( et sans doute un peu frustré qu'elle soit allée dormir chez James et pas chez lui ). Anémone sort, désespérée. Son mari va bientôt rentrer, et elle n'a toujours pas trouvé le moyen de retourner chez elle, la nage, n'y pensons même pas. Elle refait donc une tentative auprès de Balthazar le passeur, qui refuse de nouveau, intraitable. Elle décide alors de passer le pont malgré tout. Le fou la tue.

Qui est responsable ?
Classez tous les protagonistes par ordre de culpabilité.


C'est un problème souvent posé puisqu'à priori sans solution,
il suscite donc le débat et incite chacun à argumenter son point de vue.
On obtient des avis très différents selon les mentalités, les milieux, les principes ... !



18 octobre 2009

Le noeud

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on finit toujours par revenir à la source de tous nos problèmes.
pour démêler le nœud de l'existence, il faut commencer par celui dont tous les autres ont découlé.

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